L’affirmation de soi : on en parle beaucoup… mais c’est quoi, concrètement ?

On nous répète sans cesse « il faut s’affirmer », « il faut poser ses limites », « il faut apprendre à dire non »…
Mais soyons honnêtes : entre les injonctions bienveillantes et la vraie vie (où dire non à son chef, à sa mère ou à son ado n’est pas toujours simple), il y a un gouffre.

Alors, c’est quoi l’affirmation de soi, vraiment ? Et surtout : comment faire pour la pratiquer sans passer pour une personne agressive ou égoïste ?

Dans cet article, je vais clarifier ce concept, démonter quelques idées reçues, et partager des pistes concrètes pour avancer dans cette direction.

Première confusion fréquente : s’affirmer ≠ être dur, autoritaire ou brutal.
Au contraire, l’affirmation de soi est souvent l’art de dire les choses avec clarté et respect — pour soi comme pour l’autre.

Ce n’est pas crier plus fort que tout le monde.
Ce n’est pas imposer ses désirs sans se soucier des autres.
C’est simplement être capable d’exprimer ses besoins, ses ressentis, ses choix… sans se diminuer, et sans écraser l’autre.

Parce que nous avons souvent été conditionnés à faire passer les besoins des autres avant les nôtres.
👉 « Ne fais pas de vagues. »
👉 « Sois gentil. »
👉 « Si tu dis ça, on ne t’aimera plus. »

Résultat : beaucoup d’adultes se sentent coupables dès qu’ils osent dire non.

La Psychogénéalogie nous aide ici à comprendre : parfois, nos difficultés viennent aussi de loyautés invisibles. Par exemple, un ancêtre qui a « payé cher » pour s’être affirmé peut laisser une mémoire de peur : « si je parle, je serai rejeté ou puni ».

• Se reconnaître soi-même

Avant d’affirmer quoi que ce soit, il faut déjà être au clair avec ses besoins.
S’affirmer, c’est reconnaître sa propre valeur.

• Poser des limites claires

L’affirmation de soi passe par des phrases simples :

• « Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas d’accord. »
• « Non, je ne suis pas disponible. »
• « Ce comportement ne me convient pas. »

Pas besoin d’un roman ni d’une justification.

• S’autoriser à déplaire

C’est probablement le plus difficile : accepter que tout le monde ne sera pas d’accord, et que ce n’est pas grave.

Quand on apprend à s’affirmer :

• On se respecte davantage.
• On attire des relations plus équilibrées.
• On gagne en énergie (parce que plaire à tout le monde épuise).
• On découvre qu’on peut être entendu sans forcément se battre.

Bref, c’est un acte de liberté intérieure.

L’affirmation de soi n’est pas un don réservé à quelques chanceux.
C’est une compétence, un muscle, que l’on peut développer pas à pas.

✨ Et si vos blocages dans ce domaine venaient aussi de mémoires familiales inconscientes ?
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💡 « Avec 20 ans d’expérience infirmière et 8 ans de pratique en Psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle, j’ai appris à écouter autrement, au-delà des mots. Mon engagement aujourd’hui : mettre cette écoute et cette expertise au service de votre chemin de libération intérieure, lors de consultations à distance. »