« Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. » – Jiddu Krishnamurti
Dans un monde où l’on nous encourage à “tenir bon”, “s’intégrer” et “fonctionner coûte que coûte”, il peut sembler normal de considérer le malaise intérieur comme un problème personnel. Pourtant, cette phrase de Krishnamurti nous invite à un renversement de perspective.
Quand le malaise devient un signal
Et si ce que tu ressens – fatigue, anxiété, sentiment de décalage – n’était pas une faiblesse mais une forme de lucidité ?
Ton corps, ton cœur ou ton inconscient peuvent te dire : “Quelque chose ne va pas, et je ne veux plus continuer à m’y adapter.”
Héritages invisibles et adaptation forcée
Beaucoup de nos schémas d’adaptation ne nous appartiennent pas vraiment. Ils viennent de notre histoire familiale :
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Les générations précédentes ont appris à se taire pour survivre.
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Elles se sont adaptées à la guerre, au manque, à l’injustice.
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Elles nous ont transmis cette injonction à supporter, coûte que coûte.
Mais ce qui a pu être vital pour eux devient parfois un enfermement pour nous.
Choisir la lucidité
Reconnaître son malaise, c’est déjà refuser de s’anesthésier face à ce qui ne fait pas sens. C’est accepter que l’inconfort n’est pas une erreur à corriger, mais un appel à transformer sa
vie.
En Psychogénéalogie, ce travail consiste à identifier ce que l’on supporte “par loyauté” et à ouvrir un espace de choix plus libre, plus juste.
Et si ton malaise n’était pas une faiblesse, mais un signe de lucidité ?
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