Soyons honnêtes : quand on parle d’optimisme, beaucoup lèvent les yeux au
ciel.
On pense à des phrases du style « tout va bien se passer », « pense positif », « respire un coup et ça ira mieux ». Autrement dit… du déni maquillé en sourire.
Mais l’optimisme, le vrai, ce n’est pas de se bercer d’illusions ni de coller des paillettes sur ses blessures. C’est une posture intérieure, un choix — parfois même un acte de résistance.
Dans cet article, je vais vous dire pourquoi l’optimisme n’est pas naïf, comment il peut être travaillé, et pourquoi il n’a rien d’une injonction… mais tout d’une force libératrice.
Optimisme ≠ positivisme à outrance
L’optimisme, ce n’est pas dire « tout va bien » quand en réalité rien ne va. C’est avoir la lucidité de voir ce qui ne fonctionne pas, tout en gardant en tête qu’il existe des possibles, des issues, des chemins de traverses.
Un optimiste, c’est quelqu’un qui reconnaît la pluie, mais qui sait qu’un jour, il arrêtera de pleuvoir. Ou qu’au pire, il existe des parapluies.
Le piège de notre société, c’est de confondre optimisme et pensée positive toxique : celle qui demande de toujours sourire, même quand on a envie de hurler. Spoiler : ça ne marche pas. Le corps, lui, n’oublie pas.
L’optimisme, un muscle qui se travaille
Oui, ça peut paraître bizarre dit comme ça, mais l’optimisme, ça s’entraîne.
- Revenir à la réalité objective
La première étape, c’est d’arrêter d’exagérer nos scénarios
catastrophes.
Exemple : « Si je change de travail, je vais finir à la rue. » Sérieusement ? Le pire arrive rarement comme on l’imagine. L’optimisme, c’est apprendre à relativiser sans nier.
- Cultiver ce qui marche déjà
Regarder ce qui fonctionne dans nos vies, même si c’est minime. L’optimisme, c’est l’art d’agrandir la loupe sur ce qui nourrit.
- S’appuyer sur son histoire familiale
Et là, la Psychogénéalogie nous apprend quelque chose de précieux : nos ancêtres ont traversé guerres, famines, exils, injustices. Et pourtant nous sommes là. L’optimisme, parfois, c’est dans nos gènes : la mémoire de leur survie.
Pourquoi l’optimisme est une force intérieure
L’optimisme ne nous empêche pas de souffrir. Il nous donne simplement une direction : il nous permet d’agir, d’oser, d’ouvrir une fenêtre quand une porte claque.
C’est un état d’esprit qui dit : « Je ne sais pas encore comment, mais il
y a une suite possible. »
Et ça, dans un monde où tout va vite et où l’incertitude est partout, c’est une forme de rébellion douce.
Comment développer l’optimisme au quotidien ?
- S’autoriser à nommer ce qui va mal (l’optimisme n’est pas du déni).
- S’entourer de personnes qui encouragent, plutôt que de celles qui plombent.
- Se reconnecter à la mémoire familiale de résilience.
- Et parfois… demander un coup de pouce dans un espace d’écoute, pour éclairer ses zones d’ombre.
L’optimisme, ce n’est pas « tout ira bien ». C’est : « Peu importe ce qui arrive, je trouverai une manière d’avancer. »
Et ça, c’est libérateur.
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